Ils ont dit...
* Mgr Raï, patriarche maronite, dans son homélie pour la Saint-Maron, à Rome : « Les maronites du Liban sont le socle sur lequel repose le message du Liban dans le monde arabo-islamique. C'est pour cela qu'ils se sont engagés à protéger ce pays en sa qualité de patrie spirituelle pour tous les maronites (...) et d'en faire une patrie modèle de l'ouverture, du pluralisme culturel et religieux et de la coexistence entre chrétiens et musulmans (...). Nous prions aussi pour qu'un président de la République soit élu au Liban, après neuf mois de vacance présidentielle. »
*Fouad el-Saad, député de Aley et membre du bloc joumblattiste : « Il est triste de constater que les Libanais ont commencé à s'accoutumer de l'absence d'un président. Le dialogue entre adversaires politiques, aussi important qu'il soit, aurait dû commencer par la crise présidentielle, priorité absolue. J'appelle les députés soucieux du sort de la République à camper à l'intérieur du siège du Parlement et le peuple à l'extérieur pour faire pression sur ceux qui font un mauvais usage de leur mandat et obtenir que l'élection soit tenue. »
*Le bloc du Changement et de la Réforme, dans son communiqué hebdomadaire : « Se fondant sur tout ce qui se dit au sujet de l'échéance présidentielle, le bloc souhaite que toutes les parties s'engagent à prendre en compte le facteur libanais, autrement dit la volonté libanaise, en vue de parvenir à un résultat qui ne dépende pas de compromis, ni d'initiatives parfois bien intentionnées, mais qui ne peuvent pas prendre la place des Libanais, et surtout des chrétiens, qui sont les principaux concernés par cette échéance. »
*Waël Bou Faour, ministre (joumblattiste) de la Santé, à l'issue d'une audience chez le Premier ministre, Tammam Salam : « Il est temps que prenne fin la vacance présidentielle. Nous devons parvenir à un accord unanime entre toutes les forces politiques libanaises sur un président dont l'élection serait le prélude au redressement de la vie institutionnelle et politique. »
* Ahmad Fatfat, député de Dennyeh et membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban 93,3 : « Ce sont les boycotteurs de l'élection qui assument la responsabilité de la vacance présidentielle. Nous vivons une grande illusion. Tant qu'il y aura une volonté régionale de bloquer la présidentielle, il n'y aura pas de président au Liban. Le dialogue (du Futur) avec le Hezbollah ne peut pas décider de la tenue des élections, mais il peut aider. L'unique espoir est que quelque chose puisse sortir du dialogue interchrétien. »
* Mgr Boulos Matar, archevêque de Beyrouth, dans son homélie pour la Saint-Maron : « Lier l'élection présidentielle au Liban à la solution des conflits d'autrui et à la conclusion d'accords en tous genres est une grande faute. »
Envoyé de mon Ipad
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