Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 10 février 2016

Chrétiens d’Orient : le génocide reconnu - FilInfo | Famille Chrétienne famillechretienne.fr

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Chrétiens d'Orient : le génocide reconnu

EXCLUSIF MAG - Le Parlement européen a voté une résolution qualifiant de « génocide » les crimes commis sur les chrétiens d'Irak et de Syrie par l'État islamique.

Par un vote à main levée, les eurodéputés ont adopté le jeudi 4 février une résolution sur « le massacre systématique des minorités religieuses par le soi-disant groupe État islamique », en Irak et en Syrie. Le texte stipule que Daech « commet un génocide contre les chrétiens et les Yézidis et d'autres minorités religieuses et ethniques qui ne partagent pas son interprétation de l'islam ». Par ce texte, les parlementaires demandent à « l'Union européenne d'instituer un représentant spécial permanent pour la liberté de religion et de conviction », et au Conseil de sécurité des Nations unies, de prendre des mesures « pour que ces actes soient qualifiés de génocide ».

Parallèlement, les eurodéputés ont rappelé qu'une résolution de ce Conseil de sécurité « impose aux États membres des Nations unies l'obligation juridique d'interdire toute assistance au soi-disant groupe "EIIL/Daech" », notamment par la fourniture d'armes et d'une assistance financière. « Le Parlement vise ainsi en particulier le commerce illicite de pétrole à la frontière turque », estime Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (CEDJ). « Cette résolution, qui repose sur un consensus entre partis, ce qui est rare au sein du Parlement, […] témoigne d'une prise de conscience croissante parmi les députés de la gravité de ce que les minorités persécutées, y compris les chrétiens, endurent au Moyen-Orient, et de l'urgente nécessité de se préoccuper de leur sort », a commenté la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece).

Dans le texte voté, l'utilisation du terme « génocide » repose sur les critères définis par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. On entend alors par « crime de génocide » des actes commis « avec l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».

« Quand on essaie de définir s'il y a oui ou non une situation de génocide, il est souvent compliqué de prouver "l'intention de détruire". En ce qui concerne les chrétiens d'Orient, nous avons plusieurs déclarations officielles de l'État islamique qui expriment de manière incontestable la volonté de détruire les "croisés" et les "adorateurs de la Croix" », explique Sophia Kuby, la représentante auprès de l'Union européenne d'ADF international, une ONG qui défend les libertés religieuses dans le monde. Aujourd'hui, le nombre des chrétiens a chuté de 1,25 million à 500 000 en Syrie et de 1,4 million à moins de 275 000 en Irak, et ce en quelques années.

Cette reconnaissance par les députés européens va-t-elle changer la donne ? Comme l'ont noté plusieurs experts, tel que le Dr Stanton, fondateur de l'Observatoire du génocide, lorsque les termes « épuration ethnique » ou « atrocités de masse » étaient utilisés pour décrire des situations plus tard requalifiées par le terme « génocide », il n'y avait pas eu de réaction forte de la part des organismes internationaux. Parler officiellement de génocide inciterait donc davantage la communauté internationale à agir concrètement et rapidement.

Une reconnaissance également demandée par plusieurs évêques sur place. La veille du débat parlementaire qui a précédé le vote, l'archevêque chaldéen de Bagdad, Mgr Sako, avait envoyé une lettre au président du Parlement européen, Martin Schulz. « Il lui demandait de faire tout ce qui était en son pouvoir pour arrêter le massacre », raconte Sophia Kuby. Le fait de parler officiellement de génocide serait déjà, pour lui, « un signe de consolation et d'espoir ». 



JTK

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