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ASIE/IRAQ - Interdiction de fêter Saint Valentin imposée par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » aux habitants de Mossoul Mossoul (Agence Fides) – Des affiches et des banderoles ont été placées ces jours derniers par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » aux carrefours les plus fréquentés de Mossoul afin de rappeler à la population l'interdiction de célébrer la fête de Saint Valentin, l'Evêque de Terni, martyr, connu dans le monde entier comme le patron des amoureux. Sur les affiches, lisibles sur des photographies publiées par le site Internet ankawa.com, est réaffirmé la nécessité de conserver les distances des modes occidentales reconductibles aux croyances des « chrétiens infidèles ».
Selon des sources locales consultées par l'Agence Fides, ces derniers jours, des agents des milices djihadistes ont également battu les marchés et les zones commerciales afin de vérifier que ne soient pas exposés à la vente les gadgets typiques de couleur rouge que les couples de fiancés avaient l'habitude de s'échanger à l'occasion de la fête du Saint, avant l'instauration du prétendu « Etat islamique ».
La fête de Saint Valentin, célébrée le 14 février avait commencé à se répandre au cours des dernières décennies comme « fête des amoureux » parmi les jeunes arabes, quelque soit leur appartenance religieuse. Elle semble représenter une sorte d'obsession pour les groupes djihadistes. Déjà au cours de ces dernières années, les rondes djihadistes et les slogans hurlés par les haut-parleurs des mosquées occupées par des prédicateurs radicaux, avaient intimé à tous les négociants de ne pas exposé les traditionnels objets de couleur rouge éventuellement encore présents dans leurs stocks. (GV) (Agence Fides 15/02/2016)
top^ ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque maronite de Damas Damas (Agence Fides) – Un « geste de révolte contre la mort et la destruction » : c'est ainsi que S.Exc. Mgr Samir Nassar, Archevêque maronite de Damas, qualifie les trois chapelles que la communauté maronite locale a décidé de construire dans les quartiers périphériques de la capitale syrienne, durement touchés par le conflit armé qui tourmente le pays depuis désormais près de cinq ans. Le premier des trois lieux de culte, dédié aux Martyrs de Damas de 1860, a été inauguré au cours de ces dernières semaines alors que les deux autres seront achevés au cours des prochains mois.
Dans le cadre d'un compte-rendu sommaire envoyé à l'Agence Fides, l'Archevêque décrit avec émotion la sollicitude manifestée par l'ensemble de la communauté maronite locale en ce qui concerne la prise en charge de ces trois projets qui représentent un « signe d'espérance et de confiance en l'avenir de l'Eglise en Syrie » concret en cette « année de Miséricorde et de grandes souffrances ».
Dans son compte-rendu, Mgr Nassar rappelle la figure du Diacre Camille, tué en mars 2013 par un éclat d'obus de mortier alors qu'il se trouvait dans les environs de l'église. Après cet événement – raconte-t-il – « j'ai indiqué aux prêtres qu'ils pouvaient quitter la ville s'ils le désiraient parce que le Diocèse n'avait pas le droit de les y maintenir dans ces conditions. Tous m'ont répondu : vous restez, nous restons nous aussi ». Depuis lors, ces prêtres qui « s'agrippent à leur mission sous les bombes » représentent également « la carte gagnante et la garantie d'avenir d'un Christianisme martyrisé qui refuse de mourir ». (GV) (Agence Fides 15/02/2016)
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