Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 27 mai 2013

Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie | La-Croix.com


27/5/2013- Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie | La-Croix.com

Les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne sont réunis depuis lundi 27 mai à Bruxelles pour chercher un consensus sur la fourniture d'armes aux rebelles syriens.

L'objectif est de s'entendre sur le renouvellement des sanctions prises depuis deux ans par l'UE contre le régime syrien, parmi lesquelles figure l'embargo sur les armes, qui expire le 31 mai à minuit.

Laurent Fabius a par ailleurs exprimé l'espoir de faire avancer un projet de conférence lors d'une rencontre prévue lundi soir à Paris avec ses homologues américain et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov.

 Les Européens ont-ils réussi à définir une position commune sur les sanctions ? 

Les ministres européens des affaires étrangères discutent depuis des semaines sur la levée de l'embargo sur les armes, réclamée par le Royaume-Uni et la France. Des pays comme l'Autriche, la Finlande, les Pays-Bas, la République tchèque et la Suède y sont hostiles, de peur qu'elles n'arrivent entre les mains des groupes armés islamistes extrémistes. L'Allemagne hésite, comme la majorité des autres États membres. Jusque-là, seule la fourniture d'équipements « non létaux » comme des véhicules blindés, des gilets pare-balles et des lunettes de vision nocturne est autorisée.

Trois options étaient sur la table lundi 27 mai à Bruxelles : levée de l'embargo, prolongation des mesures actuelles au-delà du 1er  juin, ou renforcement des mesures en vigueur, le concept d'armement « non létal » pouvant être élargi et assorti d'un délai de quelques semaines. Les Vingt-Sept devaient, par ailleurs, fixer une ligne commune sur d'autres sanctions financières ou diplomatiques.

 Où en est le projet de conférence internationale ? 

Sous l'impulsion des États-Unis et de la Russie, une conférence internationale, dite Genève-2, est en préparation. La date, le format et l'ordre du jour ne sont pas encore arrêtés mais, selon ses initiateurs américains et russes, la négociation devra commencer sur la base du communiqué négocié à Genève en juillet 2012 : celui-ci prévoyait la mise en place d'un gouvernement transitoire avec les pleins pouvoirs exécutifs, sans se prononcer sur le sort réservé à Bachar Al Assad. La France s'est déclarée hostile à la présence de l'Iran, un des principaux soutiens du régime syrien, avec la Russie.

Pour l'administration américaine, la tenue de cette conférence susceptible de lancer un long processus de négociation a valeur de test. Pour les pays occidentaux comme pour les pays arabes, le dossier syrien reste inséparable de la question du programme nucléaire iranien. Barack Obama, qui vient de déclarer sa volonté d'extraire les États-Unis d'une « guerre perpétuelle » contre le terrorisme, ne souhaite pas engager son pays dans un nouveau conflit militaire. En même temps, le président américain doit faire la preuve qu'une « solution politique » du conflit est non seulement souhaitable mais possible.

 Quelle est la position des belligérants ? 

Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, a annoncé dimanche 26 la « décision de principe » de la Syrie « de participer à la conférence internationale ». « Il semble que certains noms ont été avancés », déclarait dimanche Laurent Fabius. Fort du soutien de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah, le régime s'estime en position de force.

À Istanbul, la Coalition nationale de l'opposition syrienne réunie depuis jeudi 23 mai a continué à étaler ses divisions. En dépit des pressions de l'Arabie saoudite, des États-Unis et de la France, soucieux d'élargir sa composition pour limiter l'influence des Frères musulmans, la coalition de 60 membres dominée par une faction soutenue par le Qatar et par un bloc proche des Frères musulmans n'a offert que cinq sièges au groupe de l'écrivain et dissident syrien laïc Michel Kilo, au lieu des 22 sièges initialement prévus. L'accord ne s'est donc pas fait, même si les discussions se poursuivent.

De même, la coalition ne s'est toujours pas prononcée sur sa participation à la conférence de Genève. Elle continue à réclamer des garanties internationales sur la transition politique et la fixation d'échéances pour le départ de Bachar Al Assad.

 Comment peut-on prouver l'usage d'armes chimiques ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.