Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 8 juillet 2014

La Ligue maronite dénonce la « marchandisation » du territoire libanais - L'Orient-Le Jour

La Ligue maronite dénonce la « marchandisation » du territoire libanais - L'Orient-Le Jour

La Ligue maronite dénonce la « marchandisation » du territoire libanais

La Ligue maronite a dénoncé hier la « marchandisation » à outrance du territoire libanais et les « appâts suspects » proposés aux chrétiens pour les amener à vendre leurs terrains et biens-fonds, ce qui a profondément modifié la géographie humaine de certaines régions libanaises.
Sous le titre « Ma terre, mon identité », la Ligue maronite a tenu hier son premier congrès annuel, au Palais des Congrès à Dbayé, sous la présidence de Samir Abillama et en présence notamment de l'ancien ministre Michel Eddé et d'un représentant du patriarche maronite, Mgr Nabil Andari. Le chef de l'Église maronite a toutefois décliné le parrainage du congrès en raison de divergences apparues entre les membres organisateurs, en particulier avec Talal Doueihi, président du mouvement « Terre ».
À l'ouverture du congrès, M. Abillama, établissant une relation quasi organique entre les maronites et la terre du Liban, où s'est forgée leur identité historique, a mis en garde contre les ventes, parfois massives, de biens-fonds appartenant à des maronites. « Les statistiques indiquent que les chrétiens du Liban ont perdu, au cours de ces dernières années, une grande partie de leurs terres, que certaines régions libanaises sont désormais sans présence chrétienne et que de larges superficies du Liban ont été vendues bon gré, mal gré, ou encore contre des sommes difficiles à refuser », a dit M. Abillama.
Indépendamment de ces données statistiques – dont la Ligue maronite n'a pas révélé la teneur –, « les maronites ne possèdent au Liban qu'une chose : leur projet d'édification d'un État libanais », a ajouté le président de la Ligue maronite. « Ce congrès n'est pas une réaction épidermique ni une manifestation de xénophobie, a-t-il dit. C'est un appel tranquille à réfléchir en profondeur à des questions existentielles (...) car le Liban est menacé dans son identité démographique et géographique ; avec l'afflux de réfugiés, la moitié des habitants du Liban ne sont pas libanais, et sous la pression d'appâts suspects, notre terre s'est transformée en marchandise proposée à la vente, non seulement entre Libanais, mais aussi entre des Libanais et des étrangers dont le pouvoir d'achat supplante le leur, et qui trouvent au Liban ce qu'ils ne trouvent pas dans leurs pays d'origine. »

Développement équilibré
« La terre n'est pas une marchandise comme les autres », a poursuivi le président de la Ligue maronite, qui a précisé que le congrès aborde aussi la question sous l'angle du « développement équilibré des régions et ses conditions », et se réfère à des expériences réussies dignes d'être prises pour modèle dans ce domaine.
« Disons-le cordialement, mais franchement et fermement, si quelqu'un cherche à planifier la modification de la démographie au Liban pour des motifs étrangers aux intérêts de la patrie, il est de notre droit, ou plutôt de notre devoir, de contrecarrer son projet par tous les moyens légaux, par souci de faire triompher la vérité du Liban et son incomparable vocation humaine. »
Ont également tour à tour pris la parole au cours du congrès Farès Abi Nasr, Mgr Andari et Neemtallah Abi Nasr. Les discours ont été suivis de carrefours ou d'ateliers qui ont porté sur les « modifications de la géographie humaine du Liban et les modifications démographiques », la législation de la propriété des biens-fonds, notamment par les étrangers, le développement équilibré des régions (notamment le développement des biens wakfs, le jumelage des municipalités, la création de zones franches économiques, le réengagement dans la fonction publique) et enfin les sources de financement possibles de ce développement équilibré (prêts bonifiés, rôle de l'institution Kafalat, de la Caisse de développement économique et social, etc.).



Envoyé de mon Ipad 

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