L'incompréhension est totale. Comme le rappelle un article duMonde, la publication de nouvelles caricatures du prophète de l'islam semble mettre en lumière une incompatibilité entre un droit à la liberté d'expression et l'extrême sensibilité de nombre de croyants à ce qu'ils considèrent comme des attaques blasphématoire. « L'islam est généralement considéré comme iconoclaste, explique l'historien des religions Odon Vallet, mais il faut nuancer tout cela car le Coran ne dit pas un mot des images. » D'après lui, l'interdit se trouve dans les « hadith », les propos prêtés au prophète Mahomet. « On trouve cependant des représentations humaines dans les châteaux du désert jordanien, mais aussi des miniatures persanes qui représentent des visages, y compris celui du prophète. »
Dans la Bible et la Torah, l'interdit est plus explicite.Ainsi peut-on lire dans L'Exode : « Tu ne te feras pas d'idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre ». Dans un essai paru en 2000, L'image interdite (Gallimard), l'historien Alain Besançon explique que le judaïsme la proscrit en raison de la distance infranchissable existant entre les hommes et Dieu. L'islam justifierait la même interdiction en raison d'une « intimité familiale avec Dieu qui rend impossible la confection d'une image digne de son objet ». Pour autant, rappelle Odon Vallet, « l'interprétation des textes n'a pas été totale. Aucune religion n'est exclusivement iconoclaste ou iconolâtre ». ........
Envoyé de mon iPad jtk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.