Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 7 septembre 2012

Les organismes économiques chez Raï pour un énième cri d’alarme



Les organismes économiques chez Raï pour un énième cri d'alarme

Par Rana ANDRAOS | 04/09/2012- OLJ

Les responsables des organismes économiques ont porté hier au patriarche maronite leurs inquiétudes quant au manque d'intérêt porté par les dirigeants à l'économie libanaise. À l'issue de la réunion, le communiqué publié par les instances économiques souligne la nécessité de plancher sur la stabilité politico-sécuritaire afin extirper l'économie nationale, en berne depuis des mois, des conflits politiques locaux et régionaux.

Les responsables des instances économiques présidées par le président des organismes économiques, l'ancien ministre Adnane Kassar, se sont rendus hier à Bkerké afin de soumettre au patriarche maronite Béchara Raï les difficultés auxquelles sont soumis les secteurs productifs de l'économie libanaise. L'inquiétude des organismes économiques fait suite à des mois d'un marasme qui touche tous les secteurs, au vu de la situation politico-sécuritaire du pays et de la région. Cela fait en effet plusieurs mois que les indicateurs, tous les indicateurs, sont dans le rouge. De l'industrie touristique aux exportations agricoles en passant par les investissements mobiliers et immobiliers, les secteurs productifs piétinent dans un attentisme qui pèse lourd autant sur les entreprises que sur le niveau de vie des ménages.
C'est donc un cri d'alarme, un énième depuis le début de cette année, que les instances économiques ont porté à Bkerké, espérant trouver auprès du patriarche une initiative qui rallierait tous les partis de la classe politique autour d'une cause fédératrice, celle qui vise à ranimer l'économie vacillante du pays.

À l'issue de la rencontre, le communiqué publié par les représentants du secteur privé a rappelé que ces derniers soutenaient l'appel lancé depuis un mois par les évêques maronites, qui avaient sommé la classe dirigeante d'assumer ses responsabilités afin de « préserver la nation et éviter que l'État ne fasse faillite ». Les évêques avaient alors demandé la mise en place de réformes effectives qui soutiendraient la réhabilitation de l'économie libanaise.
Ralliant leurs demandes à l'appel lancé par les évêques, les organismes économiques se sont félicités de la venue prochaine du pape Benoît XVI à Beyrouth et ont souligné l'importance de mettre fin à l'insécurité. Parallèlement, le communiqué a mis en exergue le manque de poigne témoigné par le gouvernement à l'égard de l'anarchie qui sévit dans les rues, se défaisant ainsi de son rôle de « protecteur des citoyens ». La passivité de l'État face aux troubles sécuritaires locaux et régionaux ont, selon les responsables économiques, ébranlé la confiance du secteur privé et des ménages dans les institutions étatiques.

Les organismes économiques ont rappelé qu'ils ont, depuis des mois maintenant, mis en garde l'État contre la prise d'otage de l'économie, de le croissance et du niveau de vie par les querelles politiques malgré « les liens très étroits qui relient la politique au contexte socio-économique. »
Ils ont ainsi appelé les politiques à prendre conscience du tort que leurs actions faisaient au contrat social national. « Prenez vos responsabilités au nom de l'histoire du pays », ont-ils asséné aux dirigeants.

Un collectif religieux et civil au secours de la nation
Interrogé par L'Orient-Le Jour, le président du rassemblement des dirigeants et chefs d'entreprise libanais (RDCL) Fouad Zmokhol a indiqué que le pouvoir religieux avait pleinement conscience de l'urgence de voler au secours de l'économie, victime idéale des dissensions politiques.
Il a ainsi confié que le patriarche Raï avait pour objectif de rallier toutes les instances religieuses du pays autour d'un plan de secours qui regrouperait aux côtés des dignitaires religieux la société civile, le secteur privé et la classe politique.
Un plan de secours qui devrait de toute manière être enclenché le 18 du mois en cours à l'occasion d'une réunion des organismes économiques qui aura lieu sous le double égide du ministre de l'Économie Nicolas Nahas et du ministre de l'Industrie Vrej Sabounjian.

M. Zmokhol a également souligné que le secteur privé avait soumis au patriarche maronite les pressions auxquelles fait face le secteur bancaire de la part de Washington, ainsi que l'importance pour l'économie de trouver de nouveaux moyens d'échanges, tels que l'aéroport de Kleiat, sujet en vogue depuis quelques semaines. « Il va sans dire que l'Aéroport international de Beyrouth doit préserver sa position d'aéroport principal, mais trouver d'autres moyens de transporter hommes et marchandises serait bénéfique au développement des secteurs productifs et notamment au marché de l'emploi », a précisé M. Zmokhol.

Si le communiqué des instances économiques est pour le moins alarmant, il n'en demeure pas moins qu'il se veut également porteur d'un message d'espoir : « Il y a plusieurs moyens de redynamiser l'économie libanaise, tels que les investissements dans la réhabilitation des infrastructures et des services urbains et hospitaliers », soulignent les responsables économiques. Tout cela dépendra bien évidemment et une fois de plus (de trop ?) de la volonté un tantinet gangrénée des politiques de prendre concrètement conscience de la dérive socio-économique du pays. Pourvu que ce cri d'alarme ne se transforme pas encore en un prêche dans le désert...

Pour mémoire
Un second aéroport pourrait-il sauver l'économie libanaise ?

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Envoyé de mon iPad jtk

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