11/9/2013-Syrie et présence chrétienne au centre d'un entretien Raï-Hale
Dans le cadre de ses visites protocolaires aux responsables libanais à l'occasion du début de sa mission, le nouvel ambassadeur des États-Unis au Liban, David Hale, a été reçu hier à Dimane par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui l'a retenu à déjeuner.
L'entretien a porté principalement sur la situation en Syrie et sur la présence chrétienne dans la région. « Nous avons mis l'accent sur la nécessité de neutraliser le Liban et de mettre en œuvre la politique de distanciation » à l'égard de la crise syrienne, a déclaré l'ambassadeur à la presse à sa sortie du siège patriarcal d'été.
Condamnant « les agressions contre les minorités et les atteintes aux hommes de religion et aux croyants », M. Hale a souligné que « le retour à la stabilité en Syrie et dans la région nécessite une solution politique ».Selon lui, l'initiative diplomatique actuelle de Moscou est « très positive ». « Cependant, nous avons des doutes à ce sujet, d'autant plus que l'initiative est le fruit d'une grande pression internationale », a-t-il ajouté, considérant que la méthode à suivre pour assurer le succès de l'initiative est de « rassembler les armes chimiques et de les détruire ».
Pour sa part, le patriarche Raï avait fait part à l'ambassadeur du « rejet par l'Église de toutes les formes de violence, de guerre, de terrorisme et de kidnapping », et de son soutien au « règlement des conflits par les voies pacifiques et le dialogue ».
« Mais le refus de la guerre ne signifie pas que l'Église soutient l'une des parties au conflit en Syrie ou dans d'autres pays de la région », a souligné Mgr Raï, qui a également passé en revue avec le diplomate les effets de l'exode massif de populations syriennes au Liban.
Il a, en outre, évoqué avec lui la question des otages libanais retenus en Syrie et celle de la disparition des évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, ainsi que « les agressions contre les lieux de culte et contre les croyants en général et les chrétiens en particulier à Maaloula, à Bloudane et dans d'autres régions ». Mgr Raï a souligné à cette occasion l'importance du maintien de la présence chrétienne au Moyen-Orient.
Chez Kabalan
L'ambassadeur devait par ailleurs être reçu par le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan. Ce dernier a appelé à cette occasion les États-Unis à « bien voir ce qui se passe en Syrie » et à « ne pas soutenir les takfiristes et les criminels qui tuent des innocents et violent les droits de l'homme ».
Cheikh Kabalan a également transmis un message à l'administration américaine, lui réclamant d'« œuvrer en vue d'une solution politique en Syrie, fondée sur le dialogue, loin des solutions militaires qui sont de nature à avoir d'importantes retombées sur toute la région ».
De son côté, M. Hale a souligné dans une déclaration l'importance qu'accorde son pays aux « rapports avec les composantes du peuple libanais et avec les chefs des communautés spirituelles ».
« À nos yeux, la stabilité au Liban est d'une importance extrême », a-t-il dit, soulignant « l'importance de la coopération et des contacts entre les diverses composantes de ce peuple en vue de sauvegarder l'unité du Liban et sa stabilité ».
Signalons, enfin, que M. Hale a aussi été reçu par le ministre sortant des Finances, Mohammad Safadi. L'ambassadeur a réaffirmé à cette occasion le soutien de Washington « au Liban et à ses institutions, et à leur tête l'armée », et souligné à nouveau « la nécessité de tenir le Liban à l'écart des effets de ce qui se passe en Syrie ».
L'entretien a porté principalement sur la situation en Syrie et sur la présence chrétienne dans la région. « Nous avons mis l'accent sur la nécessité de neutraliser le Liban et de mettre en œuvre la politique de distanciation » à l'égard de la crise syrienne, a déclaré l'ambassadeur à la presse à sa sortie du siège patriarcal d'été.
Condamnant « les agressions contre les minorités et les atteintes aux hommes de religion et aux croyants », M. Hale a souligné que « le retour à la stabilité en Syrie et dans la région nécessite une solution politique ».Selon lui, l'initiative diplomatique actuelle de Moscou est « très positive ». « Cependant, nous avons des doutes à ce sujet, d'autant plus que l'initiative est le fruit d'une grande pression internationale », a-t-il ajouté, considérant que la méthode à suivre pour assurer le succès de l'initiative est de « rassembler les armes chimiques et de les détruire ».
Pour sa part, le patriarche Raï avait fait part à l'ambassadeur du « rejet par l'Église de toutes les formes de violence, de guerre, de terrorisme et de kidnapping », et de son soutien au « règlement des conflits par les voies pacifiques et le dialogue ».
« Mais le refus de la guerre ne signifie pas que l'Église soutient l'une des parties au conflit en Syrie ou dans d'autres pays de la région », a souligné Mgr Raï, qui a également passé en revue avec le diplomate les effets de l'exode massif de populations syriennes au Liban.
Il a, en outre, évoqué avec lui la question des otages libanais retenus en Syrie et celle de la disparition des évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, ainsi que « les agressions contre les lieux de culte et contre les croyants en général et les chrétiens en particulier à Maaloula, à Bloudane et dans d'autres régions ». Mgr Raï a souligné à cette occasion l'importance du maintien de la présence chrétienne au Moyen-Orient.
Chez Kabalan
L'ambassadeur devait par ailleurs être reçu par le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan. Ce dernier a appelé à cette occasion les États-Unis à « bien voir ce qui se passe en Syrie » et à « ne pas soutenir les takfiristes et les criminels qui tuent des innocents et violent les droits de l'homme ».
Cheikh Kabalan a également transmis un message à l'administration américaine, lui réclamant d'« œuvrer en vue d'une solution politique en Syrie, fondée sur le dialogue, loin des solutions militaires qui sont de nature à avoir d'importantes retombées sur toute la région ».
De son côté, M. Hale a souligné dans une déclaration l'importance qu'accorde son pays aux « rapports avec les composantes du peuple libanais et avec les chefs des communautés spirituelles ».
« À nos yeux, la stabilité au Liban est d'une importance extrême », a-t-il dit, soulignant « l'importance de la coopération et des contacts entre les diverses composantes de ce peuple en vue de sauvegarder l'unité du Liban et sa stabilité ».
Signalons, enfin, que M. Hale a aussi été reçu par le ministre sortant des Finances, Mohammad Safadi. L'ambassadeur a réaffirmé à cette occasion le soutien de Washington « au Liban et à ses institutions, et à leur tête l'armée », et souligné à nouveau « la nécessité de tenir le Liban à l'écart des effets de ce qui se passe en Syrie ».
Envoyé de mon iPad jtk
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