Les chrétiens d'Orient sont fidèles à leur foi en Jésus-Christ qu'ils se transmettent depuis 2.000 ans malgré les persécutions. Malgré la dictature de l'islam depuis 1.300 ans, qui les maintient dans un statut de citoyen de second rang. Malgré le génocide des Turcs de 1915. Ils vivent aujourd'hui dans des écoles, des églises ou sous des tentes après avoir perdu leurs biens, leur travail et parfois aussi des proches. Et cela dans une certaine indifférence de l'Occident.
Des associations, des paroisses et quelques diocèses de France (Lyon, Toulon, Tarbes) agissent pour venir en aide à ces milliers de familles oubliées de la politique internationale, en les aidant là-bas à se réinstaller et ici en accueillant des familles qui n'ont plus la force de rester en Orient ou n'ont plus confiance en l'avenir. Malheureusement, l'État français ne suit pas.
Les demandes de visa de réfugié s'accumulent dans les consulats et n'aboutissent pas. Ce sont des milliers de demandes qui furent déposées, certaines depuis plus d'un an maintenant, pour lesquelles les familles attendent encore et toujours. Malgré des démarches auprès du ministère de l'Intérieur et le soutien de dizaines de députés et sénateurs qui questionnent régulièrement le ministre Cazeneuve, nous ne pouvons que constater dans les faits l'absence de volonté officielle de la France pour aider et accueillir ces chrétiens d'Orient oppressés et l'absence d'explications.
Ces mêmes familles chrétiennes sont dans l'incompréhension lorsqu'elles voient sur les chaînes de télévision arabes que nos États accueillent à bras ouverts des milliers de clandestins qui constituent, pour leur très grande majorité, une immigration de travail et non de vrais réfugiés, envoyés par la Turquie en Europe pour imposer un rapport de force, pendant qu'on leur refuse, à elles, qui sont les premières victimes des islamistes, les visas qu'elles ont la décence de demander.
Car les chrétiens d'Orient sont bien les premières victimes : ils sont persécutés pour ce qu'ils sont, pour leur foi, avec la seule alternative de l'exil ou de la conversion, lorsque ce n'est pas la mort. Et cette réalité touche la quasi-totalité des chrétiens du Maroc à l'Afghanistan : dans presque tous les pays arabes musulmans, les chrétiens sont méprisés, opprimés, parfois emprisonnés pour un geste ou une parole, et ne jouissent pas des mêmes droits que les citoyens musulmans. Dans l'indifférence de l'Occident qui se gargarise pourtant des droits de l'homme
À Noël, n'oublions pas dans nos pensées et nos prières les chrétiens d'Orient.
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