Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 9 novembre 2014

Explosion de colère du patriarche contre le torpillage des institutions - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Explosion de colère du patriarche contre le torpillage des institutions - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

L'état de déliquescence des institutions s'est aggravé un peu plus, après la prorogation par les députés de leur mandat jusqu'en 2017, constatent les observateurs. Et ce ne sont pas les cris de vierge effarouchée des aounistes qui peuvent donner le change. Au comble de l'indignation, le patriarche les a sommés hier de démissionner, s'ils sont tellement choqués par le vote de prorogation. Ce qu'ils ne feront pas, bien évidemment. Plus honorablement, mais tout aussi médiatiquement, les députés Robert Fadel et Samy Gemayel ont trouvé, eux, la solution à leur dilemme : ils remettront leur salaire de député – soit quelque 10 millions de livres par mois –, l'un au développement de Tripoli, l'autre à l'armée. Deux ans et sept mois de salaires – soit 31 mois, cela ferait normalement quelque chose comme 310 millions de livres par député. Pas négligeable !

(Lire aussi : « Tripoli ne fait pas partie des priorités du gouvernement... »)


Pour un constitutionnaliste, les députés ont vidé le pays de sa vie légale à coups d'entourloupes juridiques. Le Liban est désormais dans l'aventure constitutionnelle, et non plus dans l'ordre constitutionnel. Les premiers responsables de ce blocage sont les députés absentéistes qui empêchent le quorum d'être atteint à chaque session parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président.

S'élevant implicitement contre l'aventurisme du Hezbollah et du CPL qui bloquent la présidentielle, le chef de l'Église maronite a comparé leur action à celle d'une meute de loups s'attaquant au pays et le déchirant à belles dents. Pour le patriarche, il est désormais plus logique de parler aux régimes auxquels les députés font allégeance qu'aux intéressés eux-mêmes.

(Lire aussi : Raï furieux contre la destruction de l'entité libanaise « par les loups »)


Vaille que vaille, toutefois, certaines institutions, et d'abord l'armée, continuent de tenir bon. On apprenait hier que l'affaire des otages fait des progrès, et que des trois propositions avancées par le Front al-Nosra, c'est la troisième qui a été retenue : libération de cinq islamistes libanais et de 50 détenues syriennes, pour chaque militaire libanais libéré. Selon les milieux cités, les autorités syriennes auraient fait preuve de « compréhension » sur ce plan. En outre, le médiateur qatari, paradoxalement de nationalité syrienne, serait de retour incessamment au Liban pour parachever sa médiation. Cet homme pourrait demander aux ravisseurs la libération d'un de leurs otages, comme signe de bonne foi. En outre, les parents de détenus auraient bon espoir de voir les otages en mesure de communiquer avec eux par « WhatsApp ».

Quoi qu'il en soit, l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdelkarim Ali, a affirmé hier que son gouvernement est « prêt à se mettre en rapport avec le gouvernement libanais en ce qui concerne les déplacés ». Le diplomate l'a fait à partir de Rabieh, après avoir été reçu par le général Michel Aoun. Et d'ajouter que « c'est la politique de non-
alignement (distanciation) adoptée par le Liban qui lui vaut toutes les avanies qu'il connaît ».

(Lire aussi : Conférence sur la famille : les takfiristes sur les traces des sionistes)


De tout ce raisonnement, les observateurs ne veulent retenir qu'un fait : la Syrie souhaite que le Liban continue de traiter avec le régime du président Bachar el-Assad, comme s'il était toujours le représentant légitime du peuple syrien. Ce qui est de moins en moins vrai, du moins géographiquement, avec l'extension de la superficie contrôlée par les groupes extrémistes et les combats qui font rage aux quatre coins de la Syrie. Et dont témoignent les affrontements qui se sont déroulés ces derniers jours sur le versant oriental de l'Hermon, et qui ont affecté les villages druzes de la région. Ces incidents ont été commentés hier par Walid Joumblatt et Talal Arslane. Un Walid Joumblatt qui se trouve à Moscou et qui a été reçu hier par l'austère ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Mais il n'y a pas qu'en Syrie que les groupes extrémistes sont agissants. Au Liban aussi, loin de baisser les bras, les jihadistes demeurent actifs, comme le prouve un plan de déstabilisation de la région de Saïda mis en échec récemment par l'armée, en étroite coopération avec les autorités policières palestiniennes ; ou la destruction nocturne de caméras de surveillance installées par l'armée à Ersal, qui a entraîné l'augmentation par l'armée de son degré de vigilance dans cette bourgade sensible entre toutes. Les aveux des jihadistes arrêtés au Liban n'augurent pas d'un renoncement au plan visant à prendre le contrôle du pays.

Lire aussi
Pandémie, l'éditorial de Issa Goraieb

Chambre à part, l'article de Ziyad Makhoul

L'itinéraire d'un Français venu commettre un attentat au Liban



Envoyé de mon Ipad 

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