Le cri de colère de Mgr Sako contre les crimes des islamistes de Daesh - Aleteia
Le Kaciid, le centre international interreligieux installé à Vienne, organisait ces trois derniers jours une grande conférence sur le thème « Unis contre la violence au nom de la religion », en lien direct avec les persécutions subies par les minorités religieuses en Irak et en Syrie. Ce fut l'occasion pour le patriarche chaldéen de Bagdad Louis Sako d'inviter vigoureusement les autorités de l'islam à se démarquer sans ambiguïté des extrémistes de l'auto proclamé État islamique.
« À travers cette lettre, j'aimerais exprimer ma douleur et celle de vos frères et sœurs chrétiens, et faire appel à votre conscience et votre bonne volonté pour que leurs villes soient libérées, qu'ils retrouvent leur maison et leurs biens. »
C'est par ces mots que débute Mgr Sako, pointant le sort dramatique des minorités, chrétiennes ou yézidies, qui ont été chassées par les djihadistes. « Il est de la responsabilité des musulmans de trouver une réponse », explique le patriarche chaldéen de Bagdad, qui rappelle qu'au nom d'une loi supérieure, les croyants ont un devoir de compassion et de charité envers ceux qui ont tout perdu.
Revenant sur les crimes de Daesh, Mgr Sako estime qu'ils seront une tache indélébile dans l'histoire de l'humanité, promus par des organisations qui sont comparables aux nazis ou autres systèmes totalitaires. « Mais à l'inverse des nazis, Daesh prétend agir au nom de l'islam », relève-t-il. Le patriarche chaldéen se dit d'autant plus choqué par ceux qui minimisent la menace de l'État islamique, tout comme sont choquantes les condamnations timides et impuissantes de la communauté islamique officielle. « Comment peut-on rester inactif face à ces crimes innombrables, à ces déplacements de population, n'est-ce pas une humiliation pour toute l'humanité entière et les femmes en particulier ? », s'insurge le patriarche.
« Nous sommes inquiets, pas seulement à cause du manque d'espoir de ne pas retourner dans un avenir proche dans nos maisons, mais que nous devenions un simple chapitre de l'histoire, implorant l'Unesco de le préserver », déplore encore Mgr Sako. Aussi demande-t-il aux autorités de l'islam de prendre la mesure de la menace fondamentaliste, une menace aussi bien pour les chrétiens que pour les musulmans eux-mêmes. Il est nécessaire que les savants de l'islam réfutent cette vision extrême et que les structures éducatives inculquent une culture du respect de la dignité de l'autre.
Mgr Sako achève sa missive par un souhait et une lueur d'espoir :
« Nous avons grande espoir que vous fassiez un pas avant qu'il ne soit trop tard pour prévenir ce tsunami de frapper une autre région ».
« À travers cette lettre, j'aimerais exprimer ma douleur et celle de vos frères et sœurs chrétiens, et faire appel à votre conscience et votre bonne volonté pour que leurs villes soient libérées, qu'ils retrouvent leur maison et leurs biens. »
C'est par ces mots que débute Mgr Sako, pointant le sort dramatique des minorités, chrétiennes ou yézidies, qui ont été chassées par les djihadistes. « Il est de la responsabilité des musulmans de trouver une réponse », explique le patriarche chaldéen de Bagdad, qui rappelle qu'au nom d'une loi supérieure, les croyants ont un devoir de compassion et de charité envers ceux qui ont tout perdu.
Revenant sur les crimes de Daesh, Mgr Sako estime qu'ils seront une tache indélébile dans l'histoire de l'humanité, promus par des organisations qui sont comparables aux nazis ou autres systèmes totalitaires. « Mais à l'inverse des nazis, Daesh prétend agir au nom de l'islam », relève-t-il. Le patriarche chaldéen se dit d'autant plus choqué par ceux qui minimisent la menace de l'État islamique, tout comme sont choquantes les condamnations timides et impuissantes de la communauté islamique officielle. « Comment peut-on rester inactif face à ces crimes innombrables, à ces déplacements de population, n'est-ce pas une humiliation pour toute l'humanité entière et les femmes en particulier ? », s'insurge le patriarche.
« Nous sommes inquiets, pas seulement à cause du manque d'espoir de ne pas retourner dans un avenir proche dans nos maisons, mais que nous devenions un simple chapitre de l'histoire, implorant l'Unesco de le préserver », déplore encore Mgr Sako. Aussi demande-t-il aux autorités de l'islam de prendre la mesure de la menace fondamentaliste, une menace aussi bien pour les chrétiens que pour les musulmans eux-mêmes. Il est nécessaire que les savants de l'islam réfutent cette vision extrême et que les structures éducatives inculquent une culture du respect de la dignité de l'autre.
Mgr Sako achève sa missive par un souhait et une lueur d'espoir :
« Nous avons grande espoir que vous fassiez un pas avant qu'il ne soit trop tard pour prévenir ce tsunami de frapper une autre région ».
Envoyé de mon Ipad
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