Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 3 décembre 2014

Catholiques et orthodoxes : une unité d'esprit et de sang

Conférence de presse dans l'avion d'Istanbul à Rome

Anne Kurian

ROME, 2 décembre 2014 (Zenit.org) - « Nous avons déjà une unité, dans l'esprit et dans le sang » : c'est ce qu'affirme le pape François qui fait le point sur les relations de l'Église catholique avec le monde orthodoxe.

Dans l'avion qui le ramenait d'Istanbul à Rome, au terme de trois jours de voyage apostolique en Turquie, le 30 novembre 2014, le pape a répondu durant 45 minutes aux questions des journalistes présents à bord.

Après son voyage accompli à l'invitation du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomaios Ier – pour la fête de saint André, patron du patriarcat – il a évoqué les relations du Saint-Siège avec le patriarche Kirill de Moscou : « le mois dernier, pour le synode [sur la famille], le métropolite Hilarion [président du Département des relations ecclésiastiques extérieures (DREE) du Patriarcat de Moscou, ndlr] est venu comme délégué fraternel. Il a voulu me parler. »

« Il y a une volonté commune de se rencontrer avec le patriarche Kirill… Je lui ai dit : 'Je viens où tu veux ; tu m'appelles et je viens' ; il a aussi la même volonté... Tous les deux voulons nous rencontrer et avancer », a affirmé le pape en précisant cependant que « ces derniers temps, avec le problème de la guerre, le voyage et la rencontre sont passés au second plan ».

Il a fait le point sur les relations de l'Église catholique avec le monde orthodoxe : « Nous sommes en chemin. Ils ont les sacrements, la succession apostolique… l'unité est un chemin qui doit se faire ensemble. »

Le pape a exprimé son scepticisme quant aux débats théologiques : « Les théologiens travaillent bien mais le patriarche Athenagoras avait dit à Paul VI : "Avançons seuls et mettons tous les théologiens sur une île, pour qu'ils pensent !" ». La citation a été confirmée par Bartholomaios, a-t-il ajouté.

Pour le pape « partager les chaires universitaires » est bon mais il faut « avancer », « on ne peut attendre » : il faut poursuivre « l'œcuménisme spirituel : prier ensemble, travailler ensemble... avancer ensemble ».

Les chrétiens vivent aussi « l'œcuménisme du sang », comme les martyrs de l'Ouganda, canonisés par Paul VI il y a 50 ans (1964) : certains étaient anglicans, d'autres catholiques « mais ceux qui les ont tués n'ont pas fait de différence, c'étaient des chrétiens », a-t-il souligné. « Les martyrs crient : "Nous sommes un ! Nous avons déjà une unité, dans l'esprit et dans le sang" ».

Pour les questions théologiques, le pape a invité à trouver d'autres voies que "l'uniatisme", qui plaide pour une communion d'Églises locales avec Rome tout en gardant leur rite d'origine : « Hilarion a proposé d'approfondir le thème du Primat », a-t-il confié.

Cette question répond à la demande de saint Jean-Paul II que le pape François formule ainsi : « Aidez-moi à trouver une forme de Primat sur lequel nous pouvons nous mettre d'accord ». C'est-à-dire « trouver une forme qui soit plus conforme à celle des premiers siècles ».

Il a mis en garde : « si l'Église se regarde trop elle-même et ne regarde pas assez Jésus-Christ, alors arrivent les divisions... et elle devient une "Ong théologique" ». « Je ne dis pas que l'Église s'est trompée. Elle a fait sa route historique. Mais aujourd'hui la route historique de l'Église est celle qu'a demandée Jean-Paul II », a poursuivi le pape.

Évoquant les questions en débat – comme l'unification de date de Pâques qui rencontre « des résistances des deux côtés » – le pape a indiqué l'attitude à avoir envers les « groupes conservateurs » : « il faut être respectueux avec eux et ne pas se lasser d'expliquer, de catéchiser, de dialoguer, sans insulter, sans les salir, sans médire. On ne peut écarter une personne en disant : "C'est un conservateur". Non. Il est fils de Dieu autant que moi. Mais il faut inviter à parler. S'il ne veut pas parler c'est son problème, moi je respecte. Patience, douceur et dialogue. »

Mais le pape a surtout rappelé qu'au cœur de l'œcuménisme, « le seul chemin juste est celui de l'Esprit-Saint », comme il l'avait souligné durant son homélie à Istanbul le 29 novembre : « L'Esprit Saint est l'âme de l'Église. Il donne la vie, il suscite les différents charismes qui enrichissent le peuple de Dieu et surtout, il crée l'unité entre les croyants : de beaucoup il fait un seul corps, le corps du Christ. Toute la vie et la mission de l'Église dépendent de l'Esprit Saint ; c'est lui qui réalise toute

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