Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 1 décembre 2014

Émouvantes obsèques officielles et populaires au centre-ville - L'Orient-Le Jour

Émouvantes obsèques officielles et populaires au centre-ville - L'Orient-Le Jour
1-12-2014
Émouvantes obsèques officielles et populaires au centre-ville

C'est à la cathédrale Saint-Georges des maronites, dans le centre-ville de Beyrouth, que d'émouvantes obsèques officielles et populaires ont été réservées hier à Sabah, en présence de plusieurs personnalités officielles, dont notamment le Premier ministre Tammam Salam et de nombreux artistes libanais et égyptiens.
Le convoi funèbre avait quitté le lieu de résidence de Sabah – un hôtel de Hazmieh – en milieu de la matinée. La dépouille mortelle a été transportée à bord d'une voiture blanche sur laquelle étaient déposés des bouquets de fleurs.
À l'arrivée du convoi devant la cathédrale Saint-Georges, la fanfare de l'armée a joué certains des airs folkloriques et populaires qui avaient contribué à faire la renommée de Sabah. C'est sur ces airs, passés dans le patrimoine musical libanais, que des jeunes ont dansé la traditionnelle dabké, conformément aux dernières volontés de la diva libanaise qui avait exprimé le souhait que les adieux qui lui seraient réservés s'accompagnent non pas de lamentations, mais de danses de dabké et de chansons du folklore libanais qu'elle a tant aimé.
Au terme de cet hommage populaire, marqué par des applaudissements et des jets de pétales de fleurs au passage du convoi, la cérémonie funèbre a été présidée à la cathédrale par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qui était secondé de l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Étaient présents à la cérémonie, notamment, outre M. Salam, la ministre Alice Chabtini, représentant le président Michel Sleiman, les ministres Ramzi Jreige et Élias Bou Saab, Mme Joyce Gemayel, représentant le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, le député Atef Majdalani, représentant les anciens Premiers ministres Saad Hariri et Fouad Siniora, et le brigadier Jamal Serhal, représentant le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Parmi les artistes, acteurs et collègues de la grande disparue étaient notamment présents Magida el-Roumi, Élias Rahbani, Ragheb Alamé, Najwa Karam, Walid Toufic, Roula Saad, Haïfa Wehbé, Madona, Abdel Karim Chaar, Ward el-Khal, Rafic Ali Ahmad, Samira Baroudi, Wafaa Torbey...
Dans son oraison funèbre, le patriarche Raï a évoqué le riche parcours professionnel de Sabah, soulignant notamment qu'elle avait « porté haut les couleurs du Liban aux quatre coins du monde par le biais de l'art musical libanais et arabe ». « Elle a été la première à chanter des chansons purement libanaises sans l'influence de la chanson arabe, elle a été la première à chanter en franco-arabe dans le monde arabe, et elle a été la première chanteuse libanaise à se produire à l'Olympia », a souligné également le patriarche maronite.
Au terme de la cérémonie, et avant le départ du convoi pour le village natal de la grande disparue, la fanfare de l'armée a rendu un dernier hommage à la diva libanaise en entonnant des chansons folkloriques sous les applaudissements de la foule.
Notons enfin que de Paris où il se trouve en visite privée, le président Michel Sleiman a fait une déclaration à la MTV, rendant un vibrant hommage à Sabah, soulignant qu'elle avait représenté « le folklore, le patrimoine et les traditions du Liban » à travers ses chansons. « Elle nous rappellera toujours le Liban en tant que Suisse de l'Orient et Paris des Arabes », a relevé le président Sleiman.



Envoyé de mon Ipad 

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