Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 8 décembre 2014

Dans la nuit irakienne, les fragiles lumières d'espoir des déplacés chrétiens - L'Orient-Le Jour

Dans la nuit irakienne, les fragiles lumières d'espoir des déplacés chrétiens - L'Orient-Le Jour
7/12/2014-Dans la nuit irakienne, les fragiles lumières d'espoir des déplacés chrétiens
Des milliers de déplacés chrétiens irakiens tenant des bougies célébraient samedi soir la fête de l'Immaculée Conception dans un quartier d'Erbil. AFP PHOTO/SAFIN HAMED
irak
Samedi soir, à Erbil, ils célébraient la fête de l'Immaculée Conception.
Enveloppés par la nuit et les Ave Maria, des milliers de déplacés chrétiens irakiens tenant des bougies descendaient samedi soir comme dans un clair-obscur une rue d'Aïnkawa. Chassés de chez eux, ils célébraient la fête de l'Immaculée Conception dans ce quartier d'Erbil.

Il y a moins de six mois, beaucoup ne connaissaient pas la capitale du Kurdistan irakien, ou si peu. Ils habitaient Mossoul, la deuxième ville d'Irak, ou les villages chrétiens de la plaine de Ninive, à quelques dizaines de kilomètres mais qui leur paraissent aujourd'hui être à des années-lumières de leur quotidien. Un quotidien fait de tentes et d'attente depuis qu'ils ont fui l'avancée des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) à partir de juin.

Mais en ce samedi soir, ils célébraient la fête de l'Immaculée Conception. Pour l'occasion, ils ont reçu le soutien et la visite du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, accompagné d'une délégation d'une centaine de personnes. Ne pouvant venir en personne, le pape François a confié à la délégation le soin de diffuser une allocution vidéo à l'issue de la procession, dans laquelle il a déploré le sort fait aux chrétiens d'Orient.

(Lire aussi : A Al-Azhar, des dignitaires religieux appellent les chrétiens à ne pas quitter le Moyen-Orient)

"Ne pas oublier"
Dans ses bagages, le cardinal Barbarin, dont c'est le deuxième voyage à Erbil cette année, a apporté près de 5 000 bougies pour faire partager à ses "frères" d'Orient une tradition lyonnaise qui veut que chaque 8 décembre des milliers de lumignons viennent orner les fenêtres de la ville pour rendre hommage à la Vierge Marie.

"Nous sommes un peu tristes car cette marche avec les lumières, nous la faisions tous les ans pour Noël à Qaraqosh", glisse Marteen Offi, 23 ans, avant de se reprendre. "En même temps, tous ces gens qui prient... Malgré tout ce qui se passe, on a à cœur de faire quelque chose, de ne pas rester les bras croisés", ajoute le jeune homme, investi dans une association qui s'occupe d'enfants en bas âge. Des déplacés, comme lui.

"L'espoir est toujours là mais jusqu'à quand ?", s'interroge Sarmad Kollo, un frère dominicain de 34 ans, originaire de Mossoul. Les gens se demandent si la délégation va les aider à rentrer chez eux, ou à quitter le pays, mais "au moins ils sentent qu'ils ne sont pas oubliés", explique le dominicain.
Ne pas oublier le sort de ces Chrétiens d'Orient, Chaldéens ou Syriaques, c'était aussi le message du pape.
Roseau
"Les chrétiens sont en train d'être chassés du Moyen-orient, dans la souffrance", s'est ému le souverain pontife qui a pointé la responsabilité de l'EI, sans toutefois nommer ce groupe qui s'est emparé de larges pans de territoire en Irak comme en Syrie voisine. Comme le roseau, "vous pliez, avec douleur, mais vous avez cette force qui vous fait tenir bon dans votre foi", a dit le pape François à l'adresse des quelques milliers de processionnaires réunis sous une statue mariale de 15 mètres de haut. "Je vous souhaite de pouvoir revenir chez vous", a conclu le saint-Père dans une allocution en italien dont probablement peu de gens ont pu décrypter les petits sous-titres en arabe diffusés sur deux écrans géants.
(Lire aussi : « Nous n'accepterons jamais un Moyen-Orient sans les chrétiens »)


Une fois le discours terminé, la foule s'est rapidement dispersée dans Aïnkawa, quartier réputé pour abriter plusieurs dizaines de milliers de déplacés, dans des maisons, un centre commercial désaffecté mais aussi dans des petits villages de tentes qui ont poussés autour des églises.

Seul s'attarde un petit groupe de jeunes que quelques militaires kurdes invitent bientôt à dégager la chaussée. Quel avenir s'imaginent-ils? "Plein d'espoir", dit l'une. "Noir", répond l'autre. Avant qu'une troisième jeune fille ne mette tout le monde d'accord: "Tout ce qu'on a aujourd'hui en Irak, c'est le droit de rêver".
Lire aussiQuand François prend un risque auprès des musulmans...

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