Envoyé de mon Ipad
Cité du Vatican, 6 octobre 2014 (VIS). Ce matin, le Secrétaire d'Etat a présidé une messe pour les participants à la réunion des Nonces apostoliques en poste au proche et moyen Orient. Voici les passages saillants de son homélie: Ce qui est en cours dans certains pays de cette région, a dit le Cardinal Parolin, nous accable. La paix est de plus en plus menacée et nous sommes inquiets du sort des communautés chrétiennes de Syrie et d'Irak persécutées par une entité méprisant le droit et usant le terrorisme pour étendre son pouvoir. Les chrétiens qui, depuis les temps apostoliques, vivent au proche et moyen Orient sont en grand danger, ouvertement persécutés, le plus souvent contraints à fuir leurs foyers et leurs pays... Les forces du mal sont en action lorsque des esprits malades se convainquent de ce que la violence et la terreur sont des méthodes pour imposer à autrui une volonté de puissance se cachant sous une vision religieuse. S'agissant d'une perversion du sens religieux, il faut répondre à ses dramatiques conséquences. Si l'Eglise ne peut rester silencieuse face aux persécutions dont ses fils souffrent, la communauté internationale ne peut rester neutre entre agresseurs et victimes. Seigneur, protège moi, tu es mon refuge, dit le psalmiste...qui sait que sa vie est dans les mains de Dieu. Le Seigneur est sa force et sa sécurité, celui qui accorde la paix, qui prépare un avenir de joie... Tout chrétien sait que l'histoire est guidée par la Providence et que les forces du mal ne prévaudront pas. Cette certitude nous réjouit...et nous encourage personnellement comme communautairement à prier sans répit et à agir pour sensibiliser les gouvernements et l'opinion publique. Il ne faut rien négliger qui puisse atténuer les souffrances de nos frères qui sont dans l'épreuve et faire cesser les actions des violents. La Providence continue de se servir de nous, de notre liberté et de notre créativité, de notre disponibilité et de notre engagement quotidien. Les chrétiens persécutés et toutes les personnes souffrant injustement doivent pouvoir trouver dans l'Eglise une institution qui les défend, qui prie et agit en leur faveur, qui ne craint pas d'affirmer la vérité, qui parle pour les sans voix, qui soutient les abandonnés, les déplacés et les discriminés. Si tout dépend de Dieu et de sa grâce, il convient d'agir comme si tout dépendait de nous, de nos prières et de notre solidarité".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.