Envoyé de mon Ipad
Cité du Vatican, 29 octobre 2014 (VIS). Le 21 octobre à New York, L'Observateur permanent du Saint-Siège s'est exprimé devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies, dans le cadre d'un débat sur la situation au proche et moyen Orient, y compris la question palestinienne. Abordant six points, Mgr.Bernardito Aúza a exprimé la vision du Saint-Siège, pour qui la paix ne peut être obtenue qu'au moyen de négociations, et non de décisions unilatérales imposées par la force: Au côté de l'ONU et de ses organes compétents, "le Saint-Siège réitère son appui à la solution des deux états... La communauté internationale doit avoir pour objectif l'affirmation du droit des palestiniens à un état souverain, et de celui des israéliens à la paix et à la sécurité... Pour ce qui est de la tragique situation syrienne, le Saint-Siège invite les parties à mettre immédiatement fin aux violations massives du droit humanitaire et des droits fondamentaux de la personne. Il invite la communauté internationale et les factions en conflit à trouver un accord, seule solution pour faire cesser les incroyables souffrances d'une population dont la moitié a besoin d'assistance et un tiers déplacé... A propos ensuite du Liban, il invite à accroître la solidarité internationale car le pays est gravement frappé par une présence massive de réfugiés syriens. Et il exhorte les libanais à résoudre la vacance de la présidence de la République. Le Saint-Siège entend réaffirmer son soutien à un Liban souverain et libre car il est un signe d'espérance et de coexistence communautaire. D'autre part, les organismes des Nations-Unies doivent agir face aux graves abus commis en Irak et Syrie par le soi-disant Etat islamique, de manière à prévenir de nouveaux massacres et à secourir un nombre croissant de réfugiés. Il faut tout particulièrement obtenir la protection des minorités ethniques et religieuses persécutées, notamment chrétiennes.... Chacune d'elles à droit au respect, à regagner ses foyers et à vivre dignement et en sécurité. Puisse l'ONU voir dans le développement du terrorisme une occasion de renforcer en urgence la protection des populations. Il est de son devoir d'éviter les génocides et les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l'humanité... Face à notre incapacité récente à faire cesser l'horreur" et à faire respecter les droits fondamentaux "il convient de prendre des décisions courageuses. C'est pourquoi le Saint-Siège invite à nouveaux tous les dirigeants religieux au dialogue inter-religieux et inter-culturel, à la condamnation nette de la justification religieuse de la violence et à la promotion du respect mutuel".
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