Les nonces veulent favoriser le dialogue interreligieux face au fondamentalisme
Mgr Dominique Mamberti s'exprimait à la veille de la fin de la réunion, qui a rassemblé pendant trois jours au Vatican, des nonces du Moyen-Orient avec les responsables de la Secrétairerie d'État et les différents chefs de dicastères concernés (congrégation pour les Églises orientales, conseils pontificaux Cor Unum et pour le dialogue interreligieux…).
Une rencontre de haut niveau
Ces nonces d'Égypte, de Jérusalem, de Damas ou Bagdad, mais également en poste auprès des Nations unies et de l'Union européenne avaient été accueillis jeudi 2 octobre au Vatican. Le pape avait ouvert les discussions en rappelant son « attention » aux chrétiens d'Orient et aux minorités ethniques et religieuses de la région, victimes de la violence qui y sévit, du terrorisme pour qui « la vie humaine n'a aucune valeur ».
Le pape François avait également indiqué les lignes conductrices de cette rencontre, en invitant les participants à « prier et réfléchir ensemble à ce qu'il faut faire, face à la dramatique situation » qui prévaut au Moyen-Orient, notamment face aux trafics d'armes qui sont, selon lui, « à la base du drame humanitaire » en cours.
Les trafics d'armes à l'origine du drame en cours
Le pape François souhaitait également que des initiatives et des actions à plusieurs niveaux soient définies pour manifester la solidarité de toute l'Église aux chrétiens et impliquer la communauté internationale et les personnes de bonne volonté afin qu'ils puissent répondre aux besoins des très nombreuses personnes qui souffrent dans la région.
C'est avec ces consignes que le Secrétaire d'État a ouvert la rencontre, selon Radio Vatican. Les prises de parole successives ont provoqué plusieurs débats libres lors de la journée de jeudi qui s'est conclue avec le témoignage du cardinal Fernando Filoni qui était, il y a peu, l'émissaire personnel du pape en Irak.
En s'exprimant vendredi, Mgr Mamberti a souligné que « la paix doit être recherchée à travers le dialogue, et non pas à travers des choix unilatéraux imposés par la force », rappelant que « dans les pays à majorité musulmane, les chrétiens et les minorités sont des citoyens à part entière et doivent voir leur liberté religieuse respectée ».
C. LE. (avec Radio Vatican)Envoyé de mon Ipad
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