Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 12 août 2014

La persécution des chrétiens, une honte pour l'humanité Déclaration des patriarches d'orient

Anne Kurian

ROME, 12 août 2014 (Zenit.org) - Les patriarches d'Orient condamnent les guerres et les violences qui déchirent le Moyen-Orient, le fondamentalisme religieux et lancent un appel urgent à la communauté internationale : « Les chrétiens des pays du Moyen-Orient souffrent d'une grave persécution... sous le voile d'un silence mondial. C'est une honte pour l'humanité. »

A l'invitation du cardinal Béchara Raï, patriarche des maronites d'Antioche et de tout l'Orient, les patriarches des Églises orientales se sont réunis au palais patriarcal de Dimane au Liban, le 7 août 2014.

Une honte pour l'humanité

Au terme de la rencontre, ils publient un communiqué traduit par le patriarcat latin de Jérusalem, où ils expriment leur effroi face aux « incidents sans précédent et dangereux qui se passent dans la région, aux conflits et aux guerres fratricides en Irak et en Syrie, au fondamentalisme religieux qui ronge le tissu social et son unité dans nos pays ».

« Les chrétiens des pays du Moyen-Orient souffrent d'une grave persécution. Ils sont expulsés de leurs demeures et leurs biens saisis par les fondamentalistes sous le voile d'un silence mondial. C'est une honte pour l'humanité », écrivent-ils.

Ils dénoncent « l'extrémisme terroriste au nom de la religion » qui est « une menace majeure pour la région et le monde ». Les patriarches demandent aux chefs religieux de « prendre une position commune, claire et forte contre cette persécution et cette menace ».

Ils appellent aussi la Ligue arabe, la Conférence de la coopération islamique, le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Cour pénale internationale et la communauté internationale à « agir immédiatement par un acte de secours efficace et fort ».

Enfin, ils demandent « que tous les États et les parties qui financent, directement ou indirectement, par l'argent et les armes, des groupes fondamentalistes et terroristes, pour des fins politiques et économiques, arrêtent ce financement et ce soutien » afin que le Moyen-Orient « retrouve la vie et la stabilité ».

Proximité avec les orientaux chrétiens

Ils évoquent les principaux conflits, à commencer par l'Irak, où l'expulsion de tous les chrétiens de la ville de Mossoul et de la vallée de Ninive est due « seulement à leur appartenance religieuse ». Ils dénoncent « un acte honteux de racisme », « un crime contre l'humanité et une violation des droits de l'homme et du droit international humanitaire ».

Déplorant également la « guerre absurde » se déployant en Syrie, ils appellent à « mettre fin à cette guerre, et trouver des solutions politiques afin de parvenir à une paix juste, globale et durable, et à la possibilité du retour des Syriens déplacés dans leurs foyers et leurs terres ». Ils demandent aussi la « libération immédiate » de Paul Yazigi et Yohanna Ibrahim, les deux évêques enlevés depuis le 22 avril 2013.

Les patriarches « demandent le retrait des forces israéliennes de Gaza, la levée du siège sur la Bande (de Gaza) et ses habitants, la libération des prisonniers et la fin des combats ». Ils font appel « à la légitimité internationale pour résoudre la question palestinienne, en approuvant un État pour les Palestiniens ».

Les patriarches expriment enfin « leur total soutien » aux forces armées et aux forces de sécurité libanaises à l'encontre des événements d'Arsal, et saluent la position libanaise « qui ne tolère pas les terroristes et les groupes extrémistes ».

Ils assurent de leur proximité « leurs fils chrétiens expulsés de leurs maisons et de leurs terres par la force et le mépris » et « qu'ils font tout pour qu'ils trouvent un lieu sûr, avant de pouvoir retourner dans leurs maisons et propriétés, et que leur soient restaurés tous leurs droits ».

Parmi les participants à cette rencontre : Aram Kshishian I, catholicos de Beit Kilika pour les arméniens orthodoxes, Grégorios Lahham III, patriarche d'Antioche et d'orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour les grecs melkites catholiques, Yuhanna Al Yazajee X, patriarche d'Antioche et d'orient pour les grecs orthodoxes, Mar Aghnatios Yousef Younan III, patriarche d'Antioche pour les syriaques, Mar Aghnatios Afram II, patriarche d'Antioche et d'orient pour les syriaques orthodoxes, Narcis Bedros XIX, patriarche de Kilika pour les arméniens catholiques, le représentant du patriarche Louis Raphaël Sakko I, patriarche de Babel pour les chaldéens.

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