http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Un-million-de-dollars-envoyes-par-le-pape-aux-refugies-irakiens-2014-08-24-1196063?xtor=EPR-9-%5B1300697202%5D
Le Cardinal Fernando Filoni avec des réfugiés irakiens à Qaraqosh, le 13 août 2014.
Le pape François destine une somme d'un million de dollars, soit plus de 750 000 €, pour venir en aide aux réfugiés irakiens, affirme le cardinal Fernando Filoni, préfet de la congrégation pour l'Évangélisation des peuples dans un entretien à Catholic News Agency (CNA).Le cardinal italien, qui a passé une semaine en Irak entre le 12 et le 20 août, précise que cette somme est destinée à subvenir à une partie des besoins des 700 000 chrétiens et d'autres minorités qui ont fui les combattants djihadistes de l'État islamique, trouvant refuge à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien située au nord du pays.
25 % pour la communauté yézidie
À son retour d'Irak, le cardinal Filoni s'est entretenu avec le pape lors d'un rendez-vous privé. Il lui a confirmé avoir distribué, à ce stade, 10 % de l'argent promis aux réfugiés. « 75 % de l'argent a été donné aux catholiques, et 25 % à la communauté yézidie », précise le cardinal à CNA.« Le pape François m'a donné une mission humanitaire, et non une mission diplomatique, et c'est ce que j'ai toujours affirmé aux autorités irakiennes », poursuit-il. Il ajoute qu'au cours de son voyage, il a remis une lettre du pape au président kurde, Massoud Barzani, ainsi qu'au président irakien, Fouad Massoum.
« Nos chrétiens n'ont pas d'armes »
« L'Église ne soutient aucune guerre », a rappelé le cardinal Filoni, en référence aux propos tenus par le pape dans l'avion le ramenant de Corée du Sud. « Le droit de se défendre est légitime. Mais nos chrétiens en Irak n'ont pas d'armes. C'est pourquoi il est nécessaire que quelqu'un – dans ce cas les autorités légitimes de ce pays – défende les minorités, particulièrement celles qui courent le plus grand danger ».Il a précisé qu'il revenait aux Nations unies de décider s'il fallait intervenir ou non sur le terrain. Mais, a-t-il ajouté, « l'Église ne dira pas aux Nations unies ce qu'elle a à faire ou non ».
Dans l'avion qui le ramenait, lundi 18 août, de Corée, le pape a estimé « licite d'arrêter l'agresseur injuste » en Irak, autrement dit l'État islamique.
Envoyé de mon Ipad
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