Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 19 décembre 2012

Benoît XVI a accepté la démission du patriarche chaldéen Emmanuel III Delly | La-Croix.com- 19/12/2012

Le patriarche Emmanuel III Delly en 2008.

Après les coptes d'Égypte, qui ont désigné il y a peu leur nouveau pape, après le Patriarcat d'Antioche qui a élu lundi son nouveau patriarche, c'est au tour de l'Église chaldéenne d'aborder une nouvelle phase de son histoire : Benoît XVI a accepté mercredi 19 décembre la démission du patriarche des chaldéens Emmanuel III Delly pour raison d'âge. Il vient d'avoir 85 ans et sa santé devenait fragile. Depuis plus d'un an, son vicaire général, Mgr Shleimoun Warduni, le représentait dans la plupart de ses engagements officiels.

Sur le site Vatican Insider, le vaticaniste Andrea Tornielli rappelle que le cardinal Emmanuel Delly fut élu en décembre 2003 pour être un patriarche « de transition », dans une Église en proie à des divisions internes, sur fond de rivalités entre diaspora et communautés restées au Proche-Orient. L'invasion américaine de l'Irak, en mars 2003, imposait le choix d'une personnalité de compromis, à même de conduire l'Église chaldéenne dans cette période de turbulences.

Mgr Jacques Ishaq assurera la transition

En dix ans, cette communauté de plus de 1 200 000 fidèles a connu une hémorragie si forte qu'il ne resterait qu'entre 300 000 et 450 000 chrétiens en Irak, en majorité chaldéens. Décennie sanglante, donc, marquée par le déchirement fratricide entre musulmans chiites et sunnites, qui n'a pas épargné les chrétiens. Assimilés à l'Occident par des groupes extrémistes, nombre d'entre eux ont été chassés, enlevés, tués. Beaucoup ont fui vers le Liban, la Syrie, la Turquie et l'Europe.

L'Église chaldéenne, que la tradition fait remonter à la prédication de l'apôtre Thomas, s'efforce malgré tout de maintenir sa présence sur la terre de ses origines, malgré un avenir précaire. La conduite à tenir divise parfois les chrétiens : rester ou partir ? Quant à l'installation de nombreuses familles dans la région autonome du Kurdistan (au nord), elle est loin d'avoir réglé leur dilemme. C'est dire si la tâche du successeur d'Emmanuel III Delly s'annonce délicate.

Un synode des évêques de l'Église chaldéenne sera convoqué par Benoît XVI à Rome le 28 janvier 2013. Présidé par le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, il devra élire le successeur du patriarche. D'ici là, Mgr Jacques Ishaq, 74 ans, évêque émérite d'Erbil (Irak), assurera la transition.

Le patriarche Emmanuel III Delly était le dernier évêque en activité à avoir participé à la première session du concile Vatican II.


Envoyé de mon iPad jtk

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