Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 20 décembre 2012

Yarmouk : le Liban mobilisé face à l’exode | À La Une | L'Orient-Le Jour-2012/2012

Ce n'est pas sans un certain sentiment de panique que les officiels libanais assistent, débordés et impuissants, à l'afflux de dizaines de milliers de déplacés palestiniens du camp de Yarmouk en Syrie.

Les chiffres avancés restent approximatifs. À Genève, une responsable de l'Unrwa a indiqué que près de 100 000 personnes ont fui Yarmouk à la suite des récents affrontements entre partisans du régime et opposants, mais sans pouvoir déterminer leur destination. Rien qu'hier, 3 000 Palestiniens de Syrie se seraient réfugiés au Liban. De sources palestiniennes à Aîn el-Héloué, on a fait état d'une importante présence palestinienne dans ce camp et dans celui de Miyé Miyé où 250 familles, sur un total de 600 familles arrivées au cours des deux derniers jours, ont été accueillies. Selon les mêmes sources, près de 800 familles se sont installées à Saïda et 800 autres à Tyr, le reste étant distribué sur les camps du Liban-Nord et de Bourj Barajneh ...

Selon l'Agence nationale d'information (ANI), une centaine de familles se sont installées dans les deux camps de Nahr el-Bared et de Beddaoui au Liban-Nord et envisagent d'organiser ce matin un sit-in devant les bureaux de l'Unrwa pour réclamer des aides.

(Lire aussi : Plus de 44.000 morts en 21 mois de révolte)

De mêmes sources palestiniennes, on a exprimé des inquiétudes quant aux conséquences humanitaires de cet exode massif, en soulignant l'incapacité des factions palestiniennes à répondre aux besoins grandissants des déplacés et en appelant à un accroissement des mouvements de protestation pour obliger l'Unrwa à assumer ses responsabilités entières.

Ce qui est en revanche sûr, c'est que les autorités n'envisagent pas, dans le cadre d'un règlement de ce dossier, d'établir un nouveau camp pour accueillir les déplacés palestiniens de Damas. Le ministre du Travail, Sélim Jreissati, ainsi que les députés Michel Moussa et Robert Ghanem ont mis l'accent sur ce point. Dans une interview à la Voix du Liban-Dbayé, M. Jreissati a reconnu que l'État libanais « n'a pas la possibilité de contenir l'ensemble des réfugiés syriens et palestiniens qui entrent massivement dans le pays », en soulignant que même les camps temporaires sont hors de question.

C'est ce que le député Michel Moussa a aussi indiqué à l'agence al-Markaziya en relevant l'importance de la réunion de Genève hier au sujet des réfugiés syriens et palestiniens, et en insistant sur le fait que les services de sécurité doivent contrôler ce flux pour s'assurer surtout qu'ils regagneront leur pays une fois la guerre terminée en Syrie.
Pour M. Robert Ghanem, le dossier des déplacés constitue « une bombe politico-humanitaire à retardement ». Dans une interview accordée à la Future TV, il a insisté sur le fait que le Liban n'est pas en mesure d'accueillir ce nombre sans cesse croissant de réfugiés, reprochant au gouvernement de pratiquer « la politique de l'autruche ».

Le chef du gouvernement, Najib Mikati, qui a été interrogé à ce sujet au terme de sa visite au nouveau patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Youhanna X, à Balamand, n'a pas abordé ce sujet, mais a mis l'accent sur « l'attention particulière que le gouvernement accorde au dossier des réfugiés syriens » en soulignant l'intensification des réunions ministérielles pour régler ce problème.

 (Lire aussi : Le Conseil des ministres envisage une nouvelle approche du dossier des réfugiés syriens)

Entre-temps, les réunions consacrées à ce dossier se multipliaient. À Majdalioun, près de Saïda, la députée Bahia Hariri a présidé une réunion libano-palestinienne en présence des forces actives de la ville. Un des participants a dressé un état des lieux en relevant « la situation dramatique des 800 familles installées à Aîn el-Héloué et de 120 autres à Miyé Miyé ».
Affirmant vouloir entrer en contact personnellement avec les instances donatrices, Mme Hariri a indiqué que les préparatifs sont en cours pour une réunion élargie à Saïda, qui suivra une rencontre, vendredi, avec des ONG et des représentants des différentes factions palestiniennes. « La situation est devenue dramatique. Les déplacés de Syrie représentent aujourd'hui 15 % des habitants de Aïn el-Héloué et ce pourcentage ne cesse d'augmenter », a-t-elle observé.

Entre-temps, le comité de dialogue libano-palestinien tenait une réunion extraordinaire au Sérail sous la présidence de M. Khaldoun Chérif et en présence de représentants des factions palestiniennes. L'objectif : coordonner l'action d'urgence sur base des chiffres que l'Unrwa devait présenter hier soir à la réunion de Genève. Les personnes réunies ont décidé d'établir une ligne verte entre le comité, l'OLP et toutes les factions palestiniennes afin de suivre l'évolution de ce dossier.

Des représentants de ces factions se sont rendus au Liban-Nord auprès du coordonnateur général du courant du Futur pour Tripoli, Moustapha Allouche, pour l'assurer de « la neutralité positive » des camps, pendant qu'une délégation du secrétariat général du 14 Mars, conduite par M. Farès Souhaid, était reçue par l'ambassadeur de Palestine, Achraf Dabbour. La délégation était composée de MM. Nabil de Freije, Assem Araji, Mohammad Hajjar, Eddie Abillama, Pierre Abi Assi, Nadi Ghosn, Walid Fakhreddine, Charles Jabbour, Rached Fayed, Youssef Douaihi, Kamal Yazigi, Naufal Daou et Élie Mahfoud.
M. Dabbour a réaffirmé que les Palestiniens au Liban restent des « hôtes provisoires en attendant leur retour chez eux », soulignant leur attachement à la stabilité du Liban.
À son tour, M. Souhaid s'est félicité de ce que les territoires palestiniens ont obtenu le statut d'État observateur à l'ONU et a salué les relations libano-palestiniennes « fondées sur le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires internes réciproques ». M. Souhaid a en outre souligné la disposition du 14 Mars à aider au règlement du dossier des déplacés palestiniens de Syrie.

Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a également pris contact avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à qui il a fait part de la solidarité du courant du Futur avec les Palestiniens en Syrie et dans les territoires occupés.

 Lire aussi :

Les aides aux réfugiés syriens en retard, le cabinet dans l'embarras, l'article de Khalil Fleyhane

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