Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 30 avril 2015

Le cardinal Sandri en Irak, pour redonner espoir aux chrétiensRadio Vatican

Le cardinal Sandri en Irak, pour redonner espoir aux chrétiensRadio Vatican

Le cardinal Sandri en Irak, pour redonner espoir aux chrétiens

Dans un camp de réfugiés irakiens, prés d'Erbil, dans le Kurdistan irakien - RV

(RV) Entretien – Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales, se rend en Irak du 1er au 5 mai. Une nouvelle visite pour manifester la proximité du Pape envers les populations chrétiennes de la région.

Son voyage commence à Bagdad où le cardinal restera trois jours. Il célébrera notamment la messe de la divine liturgie dans la cathédrale chaldéenne Saint-Joseph, et rencontrera des réfugiés pris en charge par les différentes structures ecclésiales locales. Une visite est également prévue au musée national de la capitale irakienne qui renferme des trésors archéologiques de l'histoire de la Mésopotamie. Le patrimoine culturel du pays a été sévèrement endommagé, parfois détruit par les djihadistes de l'État islamique.

Le préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales se rendra ensuite à Erbil, dans le Kurdistan irakien, pour la deuxième étape de son voyage. Il sera accompagné par une délégation de la ROACO, la Réunion des Œuvres d'Aide aux Églises Orientales, et rencontrera des réfugiés chrétiens, nombreux dans la région. Le cardinal argentin célèbrera aussi des liturgies avec les Églises syro-catholique et chaldéenne locales. Avant son retour à Rome, il présidera une rencontre rassemblant les patriarches syriaque Ignace Joseph III Younan et chaldéen Louis Sako, ainsi que des évêques du pays et les membres de la ROACO.

Avant de partir, le préfet s'est rendu mercredi à Bari, en Italie, où a lieu un colloque international organisé par la Communauté de Sant' Egidio – « Chrétiens au Moyen-Orient : quel avenir ? ». Notre collègue de la rédaction italienne de Radio Vatican, Francesca Sabatinelli, lui a posé quelques questions

«  Je crois que le titre de cette réunion nous donne le sens profond de la question que nous posent les chrétiens : "quel sera leur futur dans cette partie du monde ?" Avec ce rythme de persécutions et de douleurs, nombreux sont ceux qui se posent la question : "réussirons-nous à survivre ?"

Les chrétiens seront-ils l'élément d'équilibre ? Même en étant un petit troupeau, réussiront-ils à être le sel dont les pays du Moyen-Orient a besoin ? La réponse suivante est pour moi certaine : ils pourront rester et ils resteront ! Et ils constitueront un vrai trésor pour tous nos frères musulmans et d'autres religions qui vivent au Moyen-Orient et en Orient en général. 

J'inscris cette réunion de Sant'Egidio et mon prochain voyage en Irak dans le contexte du futur mais d'un futur de reconstruction, de retour biblique afin que les chrétiens continuent d'être le sel qui puisse donner un sens d'équilibre, d'amitié, de participation à toutes les communautés du Moyen-Orient.

Il faut cependant mettre matériellement fin aux souffrances des chrétiens…

Oui, certainement. L'Église le rappelle continuellement à travers la voix du Pape François, à travers la lumière de tous nos frères de l'Occident. L'Église catholique agit continuellement, elle n'agit pas seulement par les mots mais avec la solidarité devant cette catastrophe humanitaire. Nous voyons comment l'Église cherche à agir à travers Cor Unum, Caritas Internationalis : par des mots et des actions, sur requête du Pape François, qui dénonce  incessamment ces très graves faits.

Il y a la responsabilité des nations, de ceux qui peuvent faire ou avoir une influence pour arrêter cette violence. Il y a ensuite le devoir de toutes les autres religions d'éduquer les fidèles à trouver dans leur propre foi religieuse une stimulation au dialogue, à la coopération, au service pour les autres et non pas à la haine. Et il ne faut jamais, absolument jamais, que ce soit une violence provoquée ou justifiée par la foi religieuse.

Lorsque vous soulignez la nécessité de l'engagement des pays, vous entendez la responsabilité politique,  la responsabilité diplomatique de l'Occident ?

Oui, c'est une responsabilité diplomatique. Il faudrait développer, dans les cas prévus par le droit humanitaire, des actions d'interposition pour protéger les populations qui sont à risque, pour protéger les blessés, les réfugiés. Il y a plusieurs formes d'interventions, basées sur le droit humanitaire, afin de fournir une protection humaine à toutes ces personnes.

Je pense, par exemple, aux forces italiennes et espagnoles qui sont au Liban et qui se trouvent à la frontière avec Israël. Mais il y a tant d'autres formes possibles qui peuvent être développées par ceux qui ont le pouvoir de le faire, pour amortir les violences, les souffrances et surtout – ce que nous regrettons tous  - ces enfants qui vivent dans ces camps de réfugiés pleins de souffrances, comme par exemple dans certaines régions de Syrie.

Nous restons silencieux, nous ne faisons rien. Qui en a le pouvoir devrait le faire et ne pas utiliser sa propre puissance ou sa propre force pour exacerber la haine, pour apporter encore plus de souffrances à toutes ces populations.

Vous serez en Irak du 1er au 5 mai, d'abord à Bagdad et ensuite à Erbil, dans le Kurdistan irakien...

e suis peut-être naïf mais je voudrais que mon déplacement soit accompagné d'une lumière qui jaillit, d'un futur qui doit exister pour l'Irak. D'ailleurs, les agences qui aident les églises orientales m'accompagneront au Kurdistan. Je voudrais que la présence de ces agences et ma présence soient une espérance.

Peut-être faudra-t-il encore du temps mais je voudrais qu'il y ait un futur pour l'Irak et je suis sûr qu'il y en aura un. Toutes les prières du Pape François ont toujours accompagnées cette triste situation, cet exode des chrétiens, ces victimes, ces morts en Irak. »



Envoyé de mon Ipad 

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