Un prêtre grec-orthodoxe a été enlevé par des djihadistes à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, tandis que la ville est tombée samedi 28 mars entre les mains de milices islamistes opposées au gouvernement syrien.
Les premières nouvelles de violences et de discriminations à l'encontre des chrétiens présents à Idleb affluent, a affirmé, mercredi 1er avril 2015 l'agence d'information vaticane Fides. Selon diverses sources locales, les miliciens islamistes ont enlevé Ibrahim Farah, 57 ans, responsable de la paroisse grecque orthodoxe de la Très Sainte Vierge Marie. Le prêtre avait décidé de rester à son poste, en dépit de l'offensive des formations rebelles contre la ville.
La plupart des chrétiens ont fui
Selon des informations circulant sur les réseaux sociaux, le prêtre orthodoxe serait dans l'attente de comparaître devant l'une des cours islamiques instituées par les djihadistes dans les territoires sous leur contrôle. D'autres chrétiens laïcs de la paroisse auraient également été enlevés. Le kidnapping est attribué par plusieurs sources au Front al-Nosra, formation proche du groupe terroriste Al-Qaida. La formation a, par le passé, affronté militairement les miliciens de Daech.
Les chrétiens étaient plus de 1 000 dans la ville d'Idleb, avant la guerre civile, concentrés dans un certain nombre de zones du centre-ville. La majeure partie d'entre eux avaient quitté leurs foyers face à l'offensive des groupes rebelles, fuyant dans les localités proches de Mhardeh, Ariha et Banyas.
Idleb, à 25 km de la frontière turque, est le deuxième chef-lieu de province à tomber entre les mains de djihadistes après Raqqa, à l'est du pays, actuellement sous le contrôle de Daech.
C.C. avec Apic, FidesEnvoyé de mon Ipad
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