Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 29 avril 2015

Raï obtient de Hollande une promesse d’aide accrue à Beyrouth - PARIS, d’Élie MASBOUNGI - L'Orient-Le Jour

Raï obtient de Hollande une promesse d'aide accrue à Beyrouth - PARIS, d'Élie MASBOUNGI - L'Orient-Le Jour

29/4/2015

Raï obtient de Hollande une promesse d'aide accrue à Beyrouth

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a clôturé hier sa visite en France par un entretien au palais de l'Élysée avec le président François Hollande. En cinquante minutes dont quarante en tête à tête, le chef de l'Église maronite a plaidé la cause des chrétiens d'Orient, d'autres minorités de la région et des musulmans modérés, en sa qualité de président du Conseil des évêques et patriarches catholiques orientaux. Les chrétiens d'Orient n'accepteront jamais une patrie de rechange, a-t-il déclaré selon des sources.
D'autres questions relatives à la situation politique au Liban ont également été évoquées, notamment la vacance présidentielle, ses causes et ses effets. Sur ce dernier point, le patriarche a expliqué les causes du blocage et échangé avec son hôte des vues sur les moyens de surmonter cet obstacle et la crise au pays du Cèdre.
Par ailleurs, Mgr Raï a officiellement informé le chef de l'État français de l'ouverture à Meudon du siège de l'éparchie maronite de France avec, à sa tête, Mgr Maroun Nasser Gemayel qui a assisté à une partie de l'entretien.

À l'issue de cette visite qualifiée d'« historique » par plus d'un responsable français et libanais, l'Élysée a diffusé le communiqué suivant :
« Le président de la République a reçu ce jour Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, patriarche du Liban, d'Antioche et de tout l'Orient. Le président de la République et le patriarche ont abordé la situation dramatique des minorités dans la région, et en particulier les chrétiens d'Orient, pour la protection desquelles le président a réitéré son ferme engagement. Il a fait part de la détermination de la France à poursuivre son aide au Liban face à la crise des réfugiés et aux répercussions du conflit en Syrie.
« Le président de la République a présenté ses vœux à l'Église maronite à l'occasion de la création de la nouvelle éparchie maronite de France. Il a marqué la profondeur historique des liens qui unissent la France et le Liban, et tout particulièrement à la communauté maronite et à son Église. »

Dans les cercles proches de l'Élysée, on indique qu'après avoir entendu l'exposé de son invité tant sur la crise libanaise que sur le drame des chrétiens d'Orient, M. Hollande a affirmé que la France redoublera d'efforts et « entreprendra des initiatives » pour aider le Liban sur les plans politique, économique et humanitaire, constatant que ce pays ami de la France ne peut pas supporter seul les effets de la guerre en Syrie et plus particulièrement le flux de réfugiés dont le nombre a déjà atteint la moitié de la population libanaise.
Dans la discussion, le patriarche aurait souligné aussi l'importance que revêtirait une aide française pour tarir les sources de financement des groupes jihadistes, Paris sachant qui sont les bailleurs de fonds des organisations terroristes qui se battent dans la région et qui menacent déjà l'Europe et d'autres pays occidentaux.
Selon un prélat qui fait partie de la délégation patriarcale, la réunion à l'Élysée a permis à François Hollande et son visiteur de se comprendre mutuellement et de constater une similitude de leurs vues sur tout ce qui a été discuté. Pour ce prélat, la rencontre a revêtu de ce fait un caractère « historique ».

Ce rapprochement entre le chef de l'État français et le patriarche maronite avait été amorcé en fait il y a quelques jours, lorsqu'ils se trouvaient tous les deux en Arménie pour la commémoration du centenaire du génocide arménien. Le patriarche avait à cette occasion formulé des éloges à l'endroit du discours prononcé à Erevan par François Hollande.
Au nombre des changements apportés au programme de la visite de Mgr Raï en France figure l'annulation d'une entrevue avec l'ancien président Nicolas Sarkozy. Ce dernier aurait demandé que le patriarche retarde son départ jusqu'à aujourd'hui pour qu'il puisse le rencontrer, mais Mgr Raï se serait excusé de ne pouvoir prolonger son séjour en France.
Rappelons que des déclarations tenues par le patriarche Raï à l'issue d'une première entrevue avec Nicolas Sarkozy, en 2011, avaient donné lieu à une vague de critiques contre Bkerké dans certains milieux politiques libanais qui avaient reproché au patriarche d'avoir exprimé une position favorable à Bachar el-Assad. Hier, une personnalité maronite a tenté de rectifier le tir en expliquant qu'au tout début de la crise syrienne, Mgr Raï voulait exprimer le message suivant : si l'on insiste sur un départ immédiat du président syrien en l'absence d'une opposition syrienne forte et structurée, la répression sauvage du régime de Damas ne pourra que provoquer un chaos et un raz-de-marée islamiste, et donc pousser les chrétiens de Syrie à l'exode.
Pour cette personnalité, le patriarche avait raison.



Envoyé de mon Ipad 

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