Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 7 avril 2015

Le patriarchat chaldéen aurait lancé un appel aux prêtres et évêques « rebelles » | La-Croix.com - Monde

Le patriarchat chaldéen aurait lancé un appel aux prêtres et évêques « rebelles » | La-Croix.com - Monde
Le patriarchat chaldéen aurait lancé un appel aux prêtres et évêques « rebelles »

Selon le site Internet Saint-Adday, site officiel du Patriarcat chaldéen, celui-ci aurait lancé un appel aux évêques et prêtres « rebelles » de San Diego (États-Unis) « à s'excuser publiquement pour retrouver un service normal dans l'Église et à régulariser leur situation moralement et légalement ». L'article n'est toutefois pas signé du patriarche lui-même, Louis Raphaël Sako Ier.

Réuni à Bagdad, en Irak, début février, le synode de cette Église unie à Rome s'était déjà penché sur le cas de ces évêques, Mgr Sarhad Jammu et Mgr Bawai Soro, et de ces prêtres et moines qui ont quitté l'Irak sans autorisation ces dernières années.

Le diocèse chaldéen de Saint-Pierre-Apôtre en Californie « a accueilli des prêtres rebelles contre les lois ecclésiastiques, boycotté le synode chaldéen, refusé de mettre en œuvre les décisions synodales, et expulsé de son diocèse tous les prêtres et fidèles qui voulaient rester fidèles à l'Église Mère. Il a causé le scandale à partir de la tribune même de l'Église, cette tribune qui est faite pour prêcher la joie de l'Évangile », affirme l'article, selon lequel les fidèles chaldéens seraient divisés au point d'assister aux offices dans des églises distinctes.

Année de la miséricorde

« C'est une occasion que le Patriarcat leur offre à l'occasion des saintes fêtes de Pâques » de restaurer la communion au sein de l'Église chaldéenne, indique l'article, à la suite aussi de « la déclaration du pape François pour une année sainte de la miséricorde et à l'occasion de la visite de son envoyé spécial, le cardinal Fernando Filoni », préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

La crise remonte à il y a deux ans, rappelle le site Saint-Adday (Addaï est le nom araméen de Thadée, ou Jude, l'apôtre qui, selon la tradition, aurait évangélisé la Mésopotamie avec saint Thomas).

Peu après son élection, en février 2013, le patriarche Sako a tenté de faire revenir en Irak ces prêtres et moines partis le plus souvent sous son prédécesseur, Emmanuel III Delly, malade et affaibli lors des dernières années de son Patriarcat. De sources internes, l'Église chaldéenne attendrait désormais « une décision de Rome » les concernant, allant peut-être jusqu'à leur excommunication…

Église divisée

« Nous avions pris des mesures juridiques avec la congrégation des Églises Orientales, qui a promis de donner des solutions radicales, mais sa tergiversation et sa politique double, nous ont fait perdre beaucoup, surtout dans ces circonstances difficiles que traverse l'Irak », critique durement cet article non signé, qui promet de « défendre vigoureusement » les droits politiques du peuple assyro-chaldéen « sur sa terre en Irak » et « les droits de notre Patriarcat glorieux jusqu'au dernier soupir ».

Cette affaire ne cesse de diviser l'Église chaldéenne, dans l'un des pires moments de son histoire, alors que la majeure partie de ses fidèles en Irak ont dû quitter leurs églises et leurs villages, à Mossoul ou dans la plaine de Ninive. Sans être partisans de l'évêque de San Diego, certains reprochent au patriarche Sako sa ténacité dans un dossier qu'ils jugent non-prioritaire et disent ne pas comprendre, à l'inverse, les raisons pour lesquelles l'évêque de Mossoul, Mgr Emil Nona, a été nommé en Australie.

Soutien majoritaire

C'est ainsi que Mgr Saad Sirop, doyen de la faculté de théologie, le « Babel College », à Erbil (Kurdistan irakien), a « demandé une année sabbatique » et quitté son poste sans attendre la réponse du Patriarcat.

La présence d'un grand nombre d'évêques, lors du synode de février qui s'est penché aussi sur le moyen de permettre le maintien à long terme d'une présence chrétienne en Irak, témoigne néanmoins du soutien majoritaire de l'Église chaldéenne à son patriarche.

« S'ils risquent une mort certaine en rentrant en Irak, pourquoi sommes-nous encore en vie, nous qui y vivons ? Leur départ encourage les autres à partir », fait valoir Louis Sako dans un livre d'entretiens accordés à la journaliste Laurence Desjoyaux (« Ne nous oubliez pas », Bayard, 2015).



Envoyé de mon Ipad 

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